Critique et analyse textuelle sans concessions d’un rescapé de la Torah — Introduction

Page originelle de Yaacov Levy

IntroductionPréambuleHistoire et archéologieSources de la Torah

But de la présentation
Réflexions de grands hommes et de l'auteur
Dialogue entre père et fils

But de la présentation

Il s’agit d’une analyse critique de l’œuvre présentée comme l’autobiographie d’un personnage antique, qui se présentait de surcroît comme un de mes aïeux: Moïse Levy. On m’a longtemps fait croire que le personnage était authentique autant que la rédaction. Grâce aux divers développements modernes de la science, de l’histoire et de l’archéologie, on sait désormais qu’il s’agit fort heureusement d’un personnage fictif.

Fort heureusement, car la lecture attentive du texte et son analyse à partir de sa langue originelle, l’hébreu, peuvent être déconcertantes face à son contenu. Le titre de l’ouvrage en question est: le «‘houmash». Cela signifie «Les Cinq Livres [de Moïse]». Mais l’analyse des traductions rapportées n’est pas vide de surprises, non plus.

Le contenu relate en effet la relation imaginaire entre mon aïeul fictif plus familièrement et affectueusement appelé Moïse et son éternel acolyte divinoïde Yehvah. De la création du monde selon la vision sumérienne à l’invasion de Canaan antique par le peuple qu’il aurait guidé, Moïse contera un nombre impressionnant d’atrocités en tous genres dont l’origine n’est autre que son ami imaginaire Yehvah.

Ainsi, ce que j’avais cru être l’autobiographie abominable d’un ancêtre, s’est révélée être une biographie inventée, conçue et reportée par d’autres auteurs dans un but aujourd’hui démontré, qui leur est propre. L’époque et le panel probable d’auteurs terminaux de l’œuvre autant que leurs motivations sont aujourd’hui circonscrites.

Dès lors, mon travail a consisté en l’analyse critique de l’œuvre de ces auteurs, mettant en scène Moïse, son peuple et leur guide spirituel virtuel. Force a été de constater les multiples maladresses, incohérences, anachronismes, contradictions, abominations que mettent en scène des rédacteurs aussi incompétents que non crédibles et dérangés. Bien sûr il leur aura été facile de faire porter la faute et la responsabilité de ses actes atroces aux personnages qu’ils ont créés. Je n’ai alors plus eu aucune hésitation ni mesure sur le fait de critiquer sévèrement, avec ironie et sarcasme, tant les auteurs que les personnages. Après tout, pourquoi me priverai-je de souligner le fantasque malsain d’auteurs qu’ils ont voulu faire porter à ce que je croyais être mes ancêtres.

Malheureusement, il semblerait qu’il existe sur notre belle terre, à l’aube du troisième millénaire, quelques millions de personnes répartis dans divers courants spirituels, qui ont admis ce texte comme authentique, indubitable et applicable. Je songe en particulier au yahwistes dont certaines branches ont même fait du texte attribué à mon aïeul, des codes de lois. En quoi le fourvoiement de quelques millions de personnes face à bientôt huit milliards peut-il avoir des conséquences? Après tout, rien n’empêche à un individu de croire une fable aussi horrible soit-elle tant qu’il n’en transpose rien dans les actes…

«Si nous ne pourrons jamais réparer le mal que certaines croyances et leurs obédients ont fait à l’humanité, il demeure optimiste de croire qu’éclairer les consciences puissent générer plus de constructivité et de positivité pour l’avenir.» L’auteur.

Rédaction et Motivation

Au cas où la question se pose et afin d’éviter qu’elle le soit, il me parait plus sage d’anticiper toutes fausse conjectures et extrapolations, évitant ainsi un débat stérile. Pourquoi et comment un juif israélien qui a été un fervent religieux, revient-t-il à la raison et à l’objectivité? La réponse paraitra au prime abord floue avant qu’elle soit complètement développée: c’est le système lui-même dans lequel je me suis immergé qui aura accumulé les raisons d’une rupture brutale et explosive. Mea culpa! Primo, je suis entièrement responsable de ce que je me suis fait subir autant qu’aux autres par le biais de ma pratique religieuse. Il n’y a que deux moyens d’être juif: la naissance ou la conversion. Pour ma part j’ai été frappé par la première option. Je n’ai pas choisi. Je n’ai rien demandé. C’est ainsi. Le dogme enseigne qu’un juif sera toujours juif. Derrière cette apparente lapalissade, ce cache un fondement profondément ancré. On enseigne que quoi que l’on fasse, quelle religion autre déciderait-on d’embrasser: un juif reste juif. C’est un fait. Je suis de aussi israélien car je suis juif, je ne suis pas juif car je suis israélien. Je pourrais très bien être bouddhiste, chrétien, musulman… mais aux yeux des miens, je ne serai pas un bouddhiste, un chrétien ou un musulman ordinaire. Je serai un juif bouddhiste, un juif chrétien, ou un juif musulman. Israélien, je le suis. Je ne suis pas juif israélien ou israélien juif, je suis israélien, juif étant induit. Pour les israéliens non-juifs, ils sont arabes israéliens ou chrétiens israéliens ou n’importe quoi d’autre israélien, mais pas seulement israéliens. Je ne parle pas de la loi, ou du fait d’une nationalité. Je parle des définitions et discours tenus, dont on ne se rend même plus compte, journalistes en tête. Alors, si je voulais être athée ou agnostique, je serai un juif athée ou agnostique, et pas seulement un athée ou un agnostique. Laïcs, athées, agnostiques… on les met tous dans le même sac. Et le jour où je me suis libéré du dogme et devenu laïc, athée, agnostique… j’ai eu droit coup de tampon, ou plutôt au coup de massue. «Kofer[1]! Smolani[2]! Retourne dans ton pays!» Lorsque j’ai vécu en Europe, je l’avais entendu, ce «Sale juif, retourne dans ton pays!» J’avais encore un pays où retourner. Mais en Israël entendre son équivalent prononcé par un autre juif, de plus religieux, c’est insupportable. A cet instant même je n’avais plus de pays. Je n’en avais jamais eu. L’état juif aux juifs… religieux. Après tout c’est inscrit sur le drapeau: l’étoile de David encadrée par deux bandes symbolisant les franges rituelles, que je portais fièrement à l’époque.

J’avais donc mis la barre trop haute. J’y ai cru au peuple élu, peuple saint, phare des nations… que de tentations alléchantes pour mon petit ego déprimé. Je me croyais investi de la mission de porter haut et loin mon judaïsme et mon sionisme aux yeux du monde. Ce monde que je croyais devoir s’amender pour ce qu’il avait fait subir à mon peuple. Ma propre mère aura été reconnue victime d’indicibles bourreaux du siècle dernier. Focalisant sur ce devoir de mémoire on l’a fait devenir un devoir de victimisation. Je suis aussi tombé dans le piège de remettre entre les mains d’un puissant Israël, le «plus jamais ça». Petite vision réductrice d’un imbécile propageant la culture d’un calimérisme capricieux. Je ne voulais pas voir. Je ne voulais pas savoir. Et pourtant j’aurais dû. J’aurais dû prendre conscience d’un massacre de plus pour l’humanité. Indépendamment de l’idéologie responsable, des méthodes et des proportions, j’aurais dû intégrer plus tôt, que des massacres aux idéologies, méthodes et proportions différentes ont eu lieu partout dans le monde et à toutes les époques. Ce monde doit bel et bien s’amender, mais de tout ce qu’il s’est fait subir et de ce que malheureusement il continue à se faire subir. Reste-t-il encore un continent épargné par les massacres? Reste-t-il un peuple conquis, indigène, minoritaire, sous dictat, au nom d’une révolution et j’en passe, qui n’ait pas été victime? Y a-t-il une actuelle nation souveraine, qui n’ait pas été bourreau? Israël?

Comment en suis-je arrivé là?

Première étape: l’étude la Torah

À l’affirmation, «Je ne comprends pas, il y a une contradiction…», on me répondait: «Étudie!»

À l’affirmation, «Je ne comprends pas, il y a un non-sens…», on me répondait: «Étudie encore!»

A l’affirmation, «Je ne comprends plus, il y a une impossibilité majeure…», on me répondait: «Tu ne peux pas comprendre, tu n’as pas assez étudié!».

J’ai alors décidé de tout reprendre à la base. J’ai décidé de lire, d’analyser et de comprendre en détail la Torah. Ce que j’y ai trouvé est développé plus loin.

Seconde étape: déclarations assommantes d’un leader spirituel

La vraie face du judaïsme et de son dogme selon Ovadia Yossef.

«Toutes les calamités qui ont frappé le peuple d’Israël sont rattachées au crime du veau d’or. Les tragédies endurées à travers les générations, la Shoah, l’Inquisition, en font partie».

«Tout le monde veut trouver une explication à la Shoah. Malheur à nous qui avons péché. Il va sans dire que nous croyons en la réincarnation. La Shoah est la réincarnation de nos âmes. Notre maître, le Ari, a dit qu’il n’y a aucune nouvelle âme dans notre génération. Toutes ont déjà existé avant de revenir dans ce monde.», «Parmi les victimes de la Shoah, il y avait des hommes bien. Mais ils ont été punis pour les fautes des générations précédentes.»[3].

«Les non-juifs sont nés seulement pour nous servir. Sans cela, ils n’ont pas part au monde – seulement pour servir le peuple d’Israël.», «En quoi les non-juifs sont nécessaires? Ils travailleront, ils laboureront, ils planteront, ils récolteront. Nous serons assis comme un Effendi[4] et nous mangerons.», «Imaginez que l’âne de l’un d’entre vous meure. Il perdrait son argent. L’âne est son serviteur, c’est pourquoi il a une longue vie, pour bien travailler pour ce juif.»[5], «Les palestiniens doivent périr»[6].

Les débordements[7] qu’on tente d’attribuer à un vieillard sénile et dérangé, n’en demeure pas moins les propos soutenus du chef d’un parti religieux qui siège au parlement Israélien. Combien le suivent, même à demi-mot ou hypocritement? Des centaines? Des milliers? Des millions? Un seul partisan serait un de trop. Ce ne sera pas moi. Se taire revient à être complice passif de ce dogme. Le servir et le pratiquer revient à participer à son insanité. Je m’y refuse. Où est-il allé chercher ce sentiment de supériorité, cette propension à l’exclusion et à la haine; cet «antigoyisme[8]»? Dans ces textes de référence, comme nous le montrerons au fil de l’exposé.

Troisième étape: la triste réalité juive et israélienne

Mon révéré peuple… mon superbe pays… plus qu’éclaboussé mais plutôt submergé d’affaires sordides, de faits divers dégoutants. Rien qui ne corresponde à «un peuple saint» ni à «un phare des nations». Sabra et Chatilla[9]: complicité passive d’armée israélienne dans le massacre d’innocents[10]. Shabak[11]: pratique de la torture des opposants[12],[13],[14]. Palestine: massacres par Tsahal[15],[16], «occupation, mur de la honte et apartheid» [17], exactions de l’armée prétendue «la plus morale au monde» [18]. Rabin: assassinat politique[19]. Rabbins: trafic d’organes[20] et abus sexuels[21],[22]. Katsav: président israélien violeur[23]. Madov: l’escroc juif d’associations caritatives juives[24]. Nucléaire militaire: menace de 200 têtes nucléaires révélées par Vanunu[25]. Mafia: crimes et blanchiments de l’Israeli Connection[26]. Néo-nazis israéliens: le gang de Peta’h Tiqvah[27]. Massacre d’Hébron: Baruch Goldstein exécute des fidèles musulmans en pleine prière[28], considéré comme un saint[29].

Israël est pays comme un autre dans notre monde actuel. Mea culpa! Je le voulais idéal et meilleur, je me suis moi-même aveuglé. Plus les années passent, plus les scandales s’accumulent. Plus les années passent et plus tout se dégrade en Israël: criminalité, sécurité routière, sécurité civile, situation politique, services publiques, services de santé, éducation. Israël, mon amour, mon idéal, ma fierté! Mon beau pays que je voulais bienfaiteur et jamais bourreau. Israël mon plus bel espoir humaniste et ma belle illusion de candeur. Le pluriel des illusions est devenu désillusions. Israël, ô mon Israël, moi qui te voulais et te croyais, à défaut d’être excellent et meilleur que les autres, jamais pire ou médiocre, que ce soit dans l’histoire que tu t’es inventé ou dans l’histoire récente, le phare que tu es sensé être ne s’est pas éteint: il ne s’est jamais allumé. Mea culpa! J’ai construit une illusion basée sur un lot de mensonges et cru ces mensonges pour me construire une illusion. Mea culpa! J’ai été faible, lâche et orgueilleux et j’ai suivi ceux qui en experts pluriséculaires de l’exploitation de la détresse et de la naïveté humaine ont su jouer sur la quête de racines et de réponses. Mea culpa! Je suis responsable de la dégradation car chauvin, j’ai défendu l’indéfendable, de mauvaise foi, j’ai refusé l’évidence, et silencieux j’ai laissé faire. Je voulais croire que j’étais du côté des bons, et que tout qui arrivait n’était que de la faute autres: épreuve divine renforçatrice face un antisémitisme surnaturel et irrationnel. Ce qu’on me faisait voir comme des attaques antisémites et des informations déformées par nos détracteurs, étaient vraies et fondées.

Quatrième étape: histoire vantée falsifiée et histoire réelle masquée

C’est lorsque j’ai tenté de me raccrocher à mon histoire, que toute foi et tout idéal fut définitivement éteint. Les dernières découvertes archéologiques[30], de deux des nôtres, ruinaient définitivement toute crédibilité de ma Torah. Ce texte chéri et adulée, n’était qu’une fable réduite en poussière par l’archéologie. En parallèle, je découvrais, ce que l’on m’avait caché de l’histoire: les juifs esclavagistes[31].

Lorsque je parle d’une nécessité d’un sursaut de conscience, d’un devoir honnêteté morale, d’un désir de paix et de fraternité avec nos voisins arabes: on me ressert toujours le même refrain. «Ennemi de l’état… tête de boche… va vivre avec eux!». Vivre avec eux… j’aimerais tant, mais pas là-bas… ici! C’est ici qui est aussi chez-eux. Là-bas, vivre avec eux signifie, pour que les miens aveuglés par la colère et le fanatisme, de concert avec les leurs aveuglés par la douleur et l’injustice, me tuer. Pourquoi pas… je ferai ainsi le double d’heureux.

Insulté, renié, haï, banni, heurté, écœuré, désespéré… comment guérir de tout cela? En commençant par balayer devant ma porte et m’occupant de la poutre que je me suis mise dans l’œil, qui me poussait à outrance à ne m’occuper que de la paille de celui du voisin. Nous avons tous une croix à porter, avance le diction. Moi, je n’ai pas la chance d’avoir de croix. Je n’en ai que la première moitié que je m’étais donc fichée dans l’œil, voire dans les deux: la torah. Voilà ma poutre! Voilà ma demi-croix. Et avant de la porter, qui sera pénible en soi, je dois me la retirer de l’œil, ce qui va être passablement douloureux, pour enfin m’y crucifier moi-même. Le seul recours analgésique permettant d’atténuer les affres de la crise curative est le rire. L’autodérision, pour être exact. Et à l’image de ce qu’elle vise, cette autodérision sera, noire et caustique. «Ma peau vous l’aurez! Mon âme, vous l’avez déjà achevé! Mais mon sourire, jamais!»

[1] Hérétique!

[2] Gauchiste!

[3] «La shoah pour réparer la faute du veau d’or», Jerusalem Post, 5 juillet 2009.

[4] Maître.

[5] «Yosef: Gentiles exist only to serve Jews», Jerusalem Post, 18 octobre 2010

[6] «Erekat: Israeli religious figure urging genocide of Palestinians», Haaretz, 29 août 2010.

[7] «Les dérapages incontrôlés du rabbin Ovadia Yossef», Courrier International, 9 septembre 2010.

[8] Antigoyisme: barbarisme issu du terme «goy»: non juif. Conception et démarche raciste des juifs à l’encontre des non-juifs.

[9] Pierre Péan, «Sabra et Chatila, retour sur un massacre», Le Monde diplomatique, septembre 2002.

[10] Seán MacBride, A. K. Asmal, B. Bercusson, R. A. Falk, G. de la Pradelle, S. Wild, Israel in Lebanon: The Report of International Commission to enquire into reported violations of International Law by Israel during its invasion of the Lebanon, London, Ithaca Press, 1983, 1re éd., poche

[11] Shabak: de l’hébreu, שב”כ pour שירות ביטחון כללי – sheirut habita’hon haklali, «Service de Sécurité Général».

[12] Serge Schmemann, «In Israel, Coercing Prisoners Is Becoming Law of the Land», New York Times, 8 mai 1997.

[13] «Israel admits torture», BBC, 9 février 2000

[14] Amnesty International, «ISRAËL – Les autorités remettent leur rapport au Comité contre la torture tandis qu’elles continuent d’avoir systématiquement recours aux sévices physiques» [PDF] Index AI: MDE 15/31/98.

[15] Tsahal: צה”ל de l’hébreu, צְבָא הַהֲגָנָה לְיִשְׂרָאֵל – Tsva Haganah LeIsrael, «Armée de Défense d’Israël».

[16] Amnesty International, «Israel/Gaza: Operation “Cast Lead”: 22 days of death and destruction», 2 juillet 2009, p88ss. Consulté le 31 août 2011.

[17] «À Jérusalem, le “mur de la honte” s’attaque aux terres chrétiennes», Le Monde, 29 avril 2004.

[18] CHITTOUR, Eddine, «Impunité de “l’armée la plus morale au monde”: Le calvaire des enfants palestiniens prisonniers.», AgoraVox, 2010. Disponible sur: www.agoravox.fr/actualites/international/article/impunite-de-l-armee-la-plus-morale-85993 (consulté le 23.11.2011).

[19] Chamish, B., Qui a tué Itshak Rabin?, éd. F.X. de Guibert, trad. P.I. Lurcat, 1998

[20] «Corruption au sommet dans le New Jersey», Le Figaro, 25 juillet 2009.

[21] «New-york, Abus sexuels sur un adolescent: un rabbin condamné à 32 ans de prison.», AFP, 12 avril 2010.

[22] «Prominent Zionist rabbi indicted on two counts of sexual assault of minors», Haaretz, 2 November 2011.

[23] «La condamnation pour viols de l’ex-président Moshé Katzav entérinée», France24, 10 novembre 2011.

[24] «Madoff ‘clawback’ lawsuits going after Jewish groups», Jerusalem post, 15 décembre 2010.

[25] Silvia Cattori, Israël et son armement nucléaire - Mordechaï Vanunu: «C’est parce qu’Israël détient la bombe atomique qu’il peut pratiquer sans crainte l’apartheid», 14 octobre 2005.

[26] «Israel connection: la première enquête sur la mafia d’Israël» (publié par Jacques Derogy), Plon, Paris, 1980

[27] ALLAFORT, Jean-Marie. «Arrestation de jeunes néo-nazis en Israël» Un écho d’Israël [en ligne]. Septembre 2007. Disponible sur: http://www.un-echo-israel.net/Arrestation-de-jeunes-neo-nazis-en (consulté le 23.11.2011)

[28] «Jewish settler kills 30 at holy site». 25 février 1994. [En ligne]. Disponible sur: http://news.bbc.co.uk/onthisday/hi/dates/stories/february/25/newsid_4167000/4167929.stm, BBC News, (consulté le 23.11.2011)

[29] «Graveside party celebrates Hebron massacre». 21 mars 2000. [En ligne]. Disponible sur: http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/685792.stm, BBC News (consulté le 23.11.2011)

[30] I. Finkelstein, N.A. Silberman, The Bible unearthed: archaeology’s new vision of ancient Israel and the origin of its sacred texts, New York, Free Press, 2001.

[31] Eli Faber, «Jews, slaves, and the slave trade: setting the record straight», NYU Press, 2000.


Réflexions

De Grands Hommes

«S’attacher aux religions est périlleux. C’est d’abord faire de soi un assassin en puissance et le pire de tous les assassins : celui qui a la conscience tranquille.» Georges Messadié.

«Pourquoi un dieu qui nous aurait doté d’esprit, d’intelligence et de raison, voudrait-il qu’on y renonce?» Galilée, face au tribunal inquisiteur.

«Il est intellectuellement plus simple de croire que de réfléchir.» inconnu.

«La vérité est souvent éclipsée, mais jamais éteinte», Tite-Live.

«S’il n’y a pas eu de patriarches, ni d’Exode, ni de conquête de Canaan – ni de monarchie unifiée et prospère sous David et Salomon –, devons-nous en conclure que l’Israël biblique tel que nous le décrivent les cinq livres de Moïse, et les livres de Josué, des Juges et de Samuel, n’a jamais existé?» – Israël Finkelstein, directeur de l’Institut d’archéologie de Tel-Aviv, auteur de La Bible dévoilée.

De l’auteur

Sous le prétexte qu’on ait cru et fait croire la terre plate pendant plusieurs millénaires, peut-on justifier de devoir y croire encore quelque siècles pour faire plaisir à des fanatiques agressifs et dangereux? (inspiré par Galilée).

«Si une vérité difficile à entendre n’est pas la meilleure réponse à tout moment, c’est toujours une bonne réponse à n’importe quel moment, qui ne doit que nous faire grandir.»

«Si le temps des fausses croyances nébuleuses est révolu, pour notre plus grand bonheur intellectuel, le temps du savoir authentique survient, pour notre plus grand malheur affectif.»

«Face à nos limites, notre ignorance et notre besoin de se rassurer, l’égo exige et obtient des réponses métaphysiques. Or, ces réponses métaphysiques insultent l’intelligence et le bon sens au détriment de l’humilité qui vise à faire accepter ses limites et son peu de puissance à l’homme. Dès lors, ce dernier renonce et ne s’impose plus à faire admettre que: ne pas savoir encourage à la recherche alors que croire éteint d’emblée cette prometteuse flamme.»

«La foi et la pratique religieuse doivent être considérées comme une psychopathologie contagieuse et éminemment nuisible tant pour l’homme que pour l’humanité et qui a pour terreau l’ignorance et la fragilité d’esprit.»

«Si nous n’avons choisi ni nos parents, ni notre lieu de naissance, ni nos racines: nous ne sommes pas responsables des atrocités et des erreurs commises par nos aïeux. En revanche, nous sommes responsables de fermer les yeux et de laisser perpétrer ou non une absurdité déplorable et néfaste conçue par nos aïeux.»

La passion du burlesque qui m’anime, m’ordonne de sacrifier le peu de repères qui me restent sur moi-même et les miens et de tirer à boulets déployés pour rire à gorge rouge. Que les assassins qui souhaiteraient en représailles faire sonner le glas de mon insignifiante existence, charnelle ou sociale, ne se consolent jamais de savoir que face à toute issue, mes bribes résiduelles de conscience exigeaient de s’exprimer pour se libérer.


Papito et Kobi

[1] Kobi: diminutif de «Ya’akov» utilisé en hébreu.

[2] Papito: diminutif affectueux de «Papa» ou de «Grand-père» pour les juifs sépharades d’Afrique du nord exilés d’Espagne.