Notes d'installation de Debian 10 Buster
CETTE page a été écrite dès la sortie en juillet 2019 de la version Buster (Debian 10) pour l'installation dist-upgrade, et ensuite avec l'installation à partir d'une clé USB, les portables comportant de moins en moins de lecteur CD/DVD.
Il est préférable d'installer la nouvelle version
dist-upgrade • préparation • installation Bullseye
Pour le minimum à connaître sur un système GNU/Linux (ligne de commande, système de fichiers…), voyez cette page.
Voyez aussi : bureau mate-desktop • logiciels • périphériques
Un minimum de 1Go de mémoire vive est grandement conseillé.
Versions : | 10.0 2019.07.06 | 10.2 2019.11.16 | 10.4 2020.05.09 | 10.6 2020.09.26 | 10.8 2021.02.06 | 10.10 2021.06.19 | 10.12 2022.03.26 |
10.1 2019.09.07 | 10.3 2020.02.08 | 10.5 2020.08.01 | 10.7 2020.12.05 | 10.9 2021.03.27 | 10.11 2021.10.09 | 10.13 2022.09.10 |
Note : pour disposer des commandes du système (situées dans les répertoires /sbin, /usr/local/sbin, /usr/sbin) en mode super-utilisateur, il faut désormais ajouter un tiret à la commande su (le mot de passe «superutilisateur» ou «root» est obligatoire) ; le répertoire courant devient /root :
su -Dans une console «simple utilisateur»$
Attention ! Certains ordinateurs récents (par exemple Acer Aspire 3) utilisent l'Intel RST (Rapid Storage Technology) ne permettant pas l'accès au disque et donc rendent impossible l'installation d'un système GNU/Linux. Voyez cette page.
↑ dist-upgrade
Si le système actuellement installé est Debian 9 Stretch et que les lignes de son fichier /etc/apt/sources.list contient stable ou buster, il est possible depuis le 6 juillet 2019 de passer à Debian 10 Buster avec les commandes suivantes :
#apt updateEn mode super-utilisateur: su - [Enter]#apt dist-upgradeEn mode super-utilisateur: su - [Enter]
Si tout se passe bien, l'ancien système sera remplacé par Buster, et chaque application remplacée par une nouvelle version, si elle est disponible dans la nouvelle version de Debian.
Attention :
- une place suffisante est nécessaire sur la partition contenant le système (chargement des nouveaux paquets). 4Go d'espace libre ont été nécessaires (la commande df donne la place disponible des partitions). Pour gagner de la place, il est possible de tenter:
#apt cleanEn mode super-utilisateur: su - [Enter] - il est arrivé par le passé que d'anciens fichiers de configuration interfèrent avec les nouveaux
- il faut parfois répondre à des questions peu compréhensibles
- une coupure de courant en pleine installation peut vous laisser un système non fonctionnel.
- certaines configurations échouent et les applications changent de comportement.
Il est donc préférable de réinstaller le système à partir de zéro. Sauvegardez vos données, obligatoirement si elles se trouvent sur la partition racine / et non sur une partition autonome /home que vous ne formaterez pas (voir partitions). La partition contenant / devra être formatée lors de l'installation.
Une installation fonctionnelle de Debian 10 buster par dist-upgrade a été installée sur un laptop 64 bits datant de 2012.
↑ Préparation de l'installation
↑ Si vous voulez utiliser le wifi
Une image d'installation minimale (netinstall) utiliser Internet. Une connexion Ethernet ne pose en général pas de problème, mais c'est différent pour le wifi, qui ne fonctionnera pas sans un firmware, souvent propriétaire. Les plus courants, mais pas nécessairement sur l'image d'installation (CD ou clé USB), sont à télécharger sous forme de paquet Debian et à écrire sur une clé, que l'installateur demandera en cas de besoin. Il est donc prudent de télécharger le paquet nécessaire, comme par exemple firmware-atheros, firmware-ipw2x00, firmware-iwlwifi, firmware-realtek… voir firmwares non-free.
Il faudra également connaître le nom de réseau et fournir le mot de passe/phrase.
↑ Installation par CD
Récupérer une image ".iso" à partir de cette page (choisir le processeur de la machine amd64 pour un Intel 64 bits). Un CD (et même un CD netinstall) suffit si vous disposez d'une connection ethernet (pour le WiFi, cela dépend du périphérique utilisé). Si vous disposez de l'adresse complète d'une image :
wget -c adressecomplete
(le -c permet de reprendre le téléchargement là où il en était en cas d'interruption)
Pour les portables qui ne possèdent pas de lecteur CD, il faut sacrifier (momentanément) les données d'une clé USB (attention : vous êtes responsable de ce que vous faites si vous écrasez tout votre disque dur!) :
mount |grep /dev/sd permet de lister les périphériques. Il faut repérer sans se tromper le «disque» sdx qui représente la clé usb. Une manière de s'en convaincre est de brancher la clé USB et de saisir # dmesg. Le dernier périphérique en fin de fichier est la clé USB qui vient d'être reconnue.
En mode super-utilisateur:
su - [Enter] + mot de passe
[2036.614796] sd 4:0:0:0: [sdc] Attached SCSI removable disk
Votre premier disque dur est sda, l'éventuel second est sdb… Si la clé USB est sdc :
#dd if=fichier.iso of=/dev/sdcEn mode super-utilisateur: su - [Enter]
Cela peut prendre quelques minutes. Il faut ensuite dire au BIOS qu'il faut doit booter à partir de la clé. On accède au BIOS à l'allumage du PC, en appuyant selon les machines sur la touche [Esc], [Del] ou une touche de fonction (c'est indiqué sur l'écran de démarrage). Selon les BIOS, il faut positionner USB-HDD en tête de séquence de démarrage ou simplement USB, mais rien ne dit que cela marche.
Pour les PC et portables qui possèdent un lecteur de CD/DVD, il suffit de graver l'image ISO sur un CD ou un DVD selon la grandeur du fichier. Attention! il faut le graver comme un CD image et non comme un fichier sur un CD de données. De la même manière, il faut positionner le lecteur CD/DVD en tête de la séquence de démarrage dans le BIOS.
Si vous disposez d'une connexion Internet rapide, une petite image netinstall.iso peut suffire, la majorité des paquets seront téléchargés à partir du Net.
Il sera grandement conseillé, en cas de première installation, de prévoir au moins trois partitions différentes : une pour la partition d'échange avec la mémoire vive de l'ordinateur(swap), une partition pour le système et les applications, appelée / (susceptible de devoir être réinstallé, ce qui nécessitera un reformatage de cette partition) et une pour les données de l'espace personnel, /home, qui pourront être conservées lors d'une prochaine (ré)installation.
Un rappel : avant de commencer l'installation, il est prudent de sauvegarder les données du disque, même celles qui se trouvent sur les partitions que vous ne désirez pas formater a priori.
↑ Installation par clé USB
Avec jigdo.
Il s'agit de constituer une image iso (à copier d'une façon particulière sur clé USB) à partir des paquets d'une distribution. Le téléchargement est beaucoup plus rapide que celui des images iso prêtes à graver que l'on trouve sur le site debian.org (CD net-install, CD complet ou DVD). L'exemple a été réalisé avec une image pour clé USB de 16Go.
Avec Debian, installer le paquet jigdo-file, qui contient l'application jigdo-lite.
Il est nécessaire de télécharger deux fichiers (en l'occurrence pour processeur Intel/amd 64bits) qui ne diffèrent que par les extensions .jigdo et .template. Par exemple :
debian-10.2.0-amd64-STICK16GB-1.jigdo debian-10.2.0-amd64-STICK16GB-1.template
…que l'on range dans un répertoire, par exemple /home/toto/jigdo pour l'utilisateur toto. Ouvrir une console et lancer les deux commandes :
$ cd jigdo $ jigdo-lite debian-10.2.0-amd64-STICK16GB-1.jigdo
Dans le cas qui nous occupe, il suffit d'appuyer [Enter] à la première invite, puis un site «miroir» contenant les paquets, comme ftp.be.debian.org/debian (il est possible qu'un tel site soit proposé par défaut, comme [ftp.us.debian.org/debian]. Le plus proche est en général le plus rapide). Attention : avec une connexion de 4MB/s, cela fait plus d'une heure de téléchargement!
Pour installer l'image sur la clé (attention : cela écrase la clé USB ou une partition de disque dur, bien noter tout ce qui suit!) :
dd if=fichier of=cleUSB
où fichier est l'image ISO à graver et cleUSB l'adresse de la clé USB, de type /dev/sdxn mais dont il faut encore déterminer le x et le n. La meilleure façon d'en connaître l'adresse est de vérifier les connexions récentes avec
#dmesgEn mode super-utilisateur:
su -[Enter] mot de passe
/dev/sda1 est le plus souvent le disque dur où se situe votre système, que dd écraserait irrémédiablement! Selon le nombre de disques installés, la clé USB sera à l'adresse /dev/sdb1, /dev/sdc1…
[1234.56789] sd 4:0:0:0: Attached scsi generic sg2 type 0 [1234.56864] sdc: sdc1 [1234.56894] sd 4:0:0:0: [sdc] Attached SCSI disk [1234.54914] EXT4-fs (sdc1): recovery complete [1234.54929] EXT4-fs (sdc1): mounted filesystem with ordered data mode. Opts: (null) root@toto:~#
Ce n'est qu'après s'être assuré du nom du dernier périphérique USB connecté (sdc dans cet exemple) qu'il est permis de saisir la commande suivante (qui prend quelques minutes, c'est plus lent sur disque mécanique et USB2) :
dd if=debian-10.2.0-amd64-STICK16GB-1.iso of=/dev/sdc
Cette clé est bootable, mais il faut encore que le BIOS de votre ordinateur donne la priorité du boot aux clés ou aux disques USB sur les disques ATAPI ou SCSI.
↑ Installation de GNU/Linux Debian
↑ Boot
Il est possible de choisir l'installation graphique simple, et très peu de questions sont posées. Pour certaines raisons (et tout simplement pour apprendre) choisir Advanced options: Expert Install. Si vous devez entrer des options, tenez compte du fait que vous êtes sur un clavier américain (sans la touche «majuscule» à gauche, avec à droite) :
|
|
Si vous installez Debian en mode non graphique :
- [tab] permet de changer de champ
- les flèches [haut] et [bas] permettent de se positionner sur les items
- [espace] sélectionne ou déselectionne une option.
- [Enter] ou [Return] confirme les choix opérés
↑ Paramètres linguistiques belgo-francophono-centré : à adapter selon votre patois
Choose a language : french
Choisir un pays : Belgique
Paramètres régionaux : fr_BE.UTF-8 devient la norme, mais cela peut être fr_BE@EUR. Il est possible d'ajouter d'autres "locales". Attention : be_BE n'a rien à voir avec la Belgique, mais la Bélarusse
Access software for a blind person using a braille display : si aucun accessoire braille n'est branché, passer au suivant
Disposition du clavier à utiliser : Belge (attention : il existe des claviers français en Belgique! Si le point d'exclamation est associé au 8 et le trait d'union au souligné, il s'agit d'un clavier belge ; si le trait d'union est associé au 6 et le souligné au 9, il s'agit d'un clavier français).
↑ Composants d'installation
Rechercher une image ISO : elle peut figurer sur un autre périphérique que celui qui a lancé l'installation
Détecter et monter le CD-ROM (détection automatique : un nom de CD devrait apparaître, contenant Buster).
Charger des composants d'installation à partir du CD : rien n'a été choisi, le système est capable de se rendre compte du matériel et d'agir en conséquence. usb-storage permettrait la prise en compte de toutes les mémoires USB; il est possible d'également cocher ntfs pour lire les partitions Windows NTFS.
↑ Réseau (optionnel en cas d'installation CD)
Détection du matériel réseau : reconnaît la connexion ethernet ou wifi
Configurer le réseau avec DHCP? Oui signifie qu'il va chercher par lui-même la connexion au réseau. Une clé WIFI ne sera pas nécessairement reconnue, telle TL-WN82N, installable a posteriori
Nom de la machine : ce que vous voulez mais n'y mettez pas d'accent ou de caractères spéciaux; ce nom devra être unique si la machine fait partie d'un réseau local
Nom de domaine : ce que vous voulez (ou rien), mais ce nom doit être le même pour les différentes machines du même réseau.
Pays du miroir : cela ne doit pas nécessairement être votre pays, mais c'est souvent plus rapide. Il sera possible d'en changer par la suite. Normalement pas de proxy.
Note : la connexion ethernet, auparavant eth0, eth1, a un nom qui ressemble à enp0s0 ; le wifi, anciennement wlan0, à wlp0s0. en pour ethernet, wl pour wlan; p pour pcibus et s pour slot. Ces noms peuvent cependant être à rallonge : la politique est de cibler la connexion physique de façon univoque pour éviter toute fuite.
↑ Créer des utilisateurs
Activer les mots de passe cachés (shadow password) : conseillé pour qu'on ne retrouve pas le mot de passe sur le disque dur : il laisse une trace à partir de laquelle on ne peut recomposer le mot de passe
Autoriser les connexions du super-utilisateur pour empêcher que le premier compte normal créé ne dispose des privilèges de super-utilisateur (root). Personnellement, je préfère devoir utiliser un mot de passe spécial lorsque j'administre, pour me rappeler que j'ai donc le pouvoir de bousiller mon système.
Mot de passe super-utilisateur : absolument nécessaire, à ne surtout jamais oublier. La saisie peut se faire en affichage clair des caractères saisis.
Créer un compte utilisateur (au moins), qui créera l'espace dans le répertoire /home. Le super-utilisateur pourra, après l'installation, créer des comptes pour d'autres utilisateurs.
↑ Configurer l'horloge
Utiliser le service NTP (Network Time Protocole) pour mettre l'horloge à l'heure : l'installateur propose 0.debian.pool.ntp.org. Cela ne fonctionne que pour autant que vous soyez connecté à Internet.
L'installateur déduit le fuseau horaire du pays préalablement choisi, mais on peut le modifier. Choisir UTC, Temps Universel Coordonné (appelé à tort GMT).
Partitionner les disques - moment délicat
Les explications données concernent l'option Partitionnement manuel, qui est recommandé. Des informations complémentaires sur les partitions en GNU/Linux.
Ce n'est à la confirmation générale qui suivra le partitionnement que les données non protégées seront irrémédiablement perdues.
Le système détecte les disques.
↑ A. Soit un disque vierge ou un ancien système à écraser entièrement
Pour détruire une partition et les toutes les données qui y sont inscrites, se positionner dessus, confirmer, se positionner sur Effacer la partition et confirmer. (Espace libre est créé). Pour reformater tout un disque, recommencer jusqu'à ce qu'il n'y reste plus aucune partition.
Se positionner sur espace libre et confirmer.
- Créer une partition d'échange swap : lorsque la mémoire vive RAM était encore inférieure à 1Go, réserver 1,5 ou 2 fois l'étendue de la RAM était préconisé (750Mo ou 1Go pour une RAM de 500Mo). Actuellement (2020), un système GNU/Linux, avec interface graphique, doté de 8Go de RAM semble très peu recourir à la mémoire virtuelle swap. Peut-être est-il prudent de néanmoins prévoir 1Go pour le gel du système lors de la mise en veille d'un portable? Indiquer 1.5GB (point décimal) pour réserver 1,5Go.
- Préciser En début d'espace et Partition primaire (ou physique).
- Se position sur Utiliser la partition comme, choisir swap et confirmer.
- Se positionner sur Terminer avec cette partition et confirmer.
Se positionner sur espace libre et confirmer.
- Créer la partition système avec pour système de fichier ext4 ou btrfs pour le fichiers utiles au système : c'est l'endroit où seront notamment installées les applications. 5 Gigaoctets sont un peu justes pour un système minimal (interface graphique, Libreoffice, Firefox et Gimp) : indiquer de 6 à 10Go. Pour 9,5 Go : indiquer 9.5GB
- Attention : avec Debian 7.0 Wheezy et 8.0 Jessie, le formatage btrfs n'a pas permis l'installation de GRUB ni de LILO sur l'amorçage du disque dur. Dans les deux cas, ext4 a permis l'installation de l'amorçage GRUB (sans garantir la relation de cause à effet). L'installateur Debian met en cause certains BIOS UEFI buggués ; un PC sans UEFI n'a d'ailleurs pas connu ce problème avec btrfs. Me contentant du formatage ext4, je n'ai pas essayé pour Debian 9 Stretch ni Debian 10 Buster.
- Préciser En début d'espace et Partition primaire.
- Se position sur Utiliser la partition comme, choisir ext4 ou btrfs.
- Se position sur Point de montage, sélectionner / (répertoire du système) et confirmer.
- Se positionner sur Terminer avec cette partition et confirmer.
Se positionner sur espace libre et confirmer.
- Créer une deuxième partition ext4 ou btrfs pour l'espace personnel : par défaut, ce qui reste d'espace sera indiqué. Si vous ne désirez aucune autre partition, confirmez, sinon, précisez la quantité d'espace pour votre espace personnel. Note : il est très important de séparer ces deux partitions : il sera possible d'installer une prochaine version majeure du système dans devoir reformater la partition contenant de vos données.
#En mode super-utilisateur: su - [Enter] - Préciser En début d'espace et Partition primaire.
- Se positionner sur Utiliser la partition comme, choisir ext4 ou btrfs.
- Se position sur Point de montage, sélectionner /home (répertoire des espaces utilisateurs) et confirmer
- Se positionner sur Terminer avec cette partition et confirmer.
S'il reste de la place, il est encore possible de créer une nouvelle partition, en précisant dans Point de montage, Autre nom : /archives par exemple, pour des données moins susceptibles de changer.
Note : lors de l'installation, le système GNU/Linux «accrochera» la partition /home et l'éventuelle partition /archives (ou /data…) à la partition racine / . Par contre, plusieurs utilisateurs se retrouveront dans la même partition /home. Pour séparer deux utilisateurs sur deux partitions différentes, il faut leur assigner deux sous-partitions, par exemple /home/camille et /home/dominique aux utilisateur·rice·s camille et dominique.
↑ B. Soit une réinstallation avec conservation de données
La réinstallation ne concerne ici que la partition contenant le système. S'il n'existe pas de partition /home séparée, vos données personnelles seront écrasées.
Il est possible de redimensionner les partitions swap et / (système) en les détruisant et en les recréant (mais ce que l'un prendra, l'autre le perdra). Dans le cas de partitions inchangées, il faudra néanmoins se repositionner sur toutes les partitions, en ne demander le formatage (F) que de la partition système / . Supposant l'ancien système Jessie partitionné comme suit, et que vous désiriez installer le nouveau système Stretch (seconde partition de 10Go) en ext4 :
1. Primaire 3Go F swap 2. Primaire 15Go F ext4 3. Primaire 20Go ext4 4. Primaire 72Go ext3
Se positionner sur la partition swap (normalement la première), confirmer, se positionner sur Utiliser la partition comme, confirmer, choisir swap, confirmer, Terminer les modification pour cette partition et confirmer.
Se positionner sur la partition du système (normalement la seconde, mais cela dépend de l'installation précédente), confirmer, se positionner sur Utiliser la partition comme, confirmer, choisir ext4, confirmer, Point de montage, confirmer, choisir / , confirmer, Terminer les modifications pour cette partition et confirmer.
Se positionner sur la partition utilisateur (normalement la troisième), confirmer, Point de montage, confirmer, choisir /home, confirmer, choisir ext4 (pour conserver l'ancien format), confirmer, Terminer les modification pour cette partition et confirmer.
De la même manière, indiquer au système le nom de l'éventuelle quatrième partition en choisissant autre pour le point de montage et en écrivant le nom (par ex : /archives. Changer le nom de la partition ne la reformate pas.
↑ Changement de nomenclature des périphériques IDE-ATAPI
Auparavant, les disques durs «IDE-ATAPI» étaient désignés sous hda, hdb…, les périphériques USB sg0, sr0… et seuls les disques SCSI étaient désignés sous les termes sda, sdb…
Actuellement, ces trois types de périphérique connaissent la dénomination unique sda, sdb… Voyez ce que donne la commande mount (qui liste les partitions montées) et surtout ne confondez pas un périphérique USB (souvent sdb, sdc…) avec le disque dur contenant le système de partitions (souvent sda1, sda2, sda3…) : les conséquences pourraient être désastreuses!
Avant d'utiliser une commande destructrice sur un média amovible, toujours le brancher et lancer
#dmesgEn mode super-utilisateur: su - [Enter]
dans une console, qui vous rendra en fin de liste le dernier média branché au système :
[ 1834.294694] sd 5:0:0:0: [sdb] Attached SCSI removable disk
Installation du système
Installer le système de base ne prend que quelques minutes.
Noyau à installer : linux-image-4.19.0-6-amd64 pour un système 64 bits, sinon 4.19….-686… pour les pentiums II et plus, -486 sinon).
Image générique (complète mais un peu plus lourde) ou Image ciblée, avec seulement les pilotes des périphériques détectés lors de l'installation (déconseillée).
Debian offre une version «real time» («low latency» dans d'autres distributions), qui distribue le temps de processeur de façon cadencée et empêche que des applications soient bloquées quelques centièmes de secondes. C'est notamment utile pour des séquenceurs musicaux, où la réactivité est primordiale. Un tel noyau s'appelle par exemple en Debian linux-image-4.19.0-6-rt-amd64 (rt en est la marque).
↑ Installation de logiciels
Utiliser un miroir sur le réseau. Protocole : préférer "http". ftp.fr.debian.org choisi (même avec le protocole «http»)
Utiliser des logiciels non libres : certains périphériques (imprimantes, wifi) n'ont de pilote que non-libres
Configuration de l'outil de gestion des paquets (APT) : un peu lent, ne pas s'inquiéter.
- Mises à jour de sécurité : choisir «Oui», c'est plus prudent
- Participer à l'étude statistique sur l'utilisation des paquets : si cela vous dit. Debian n'utilise pas ces données pour tenter de vous vendre quoi que ce soit (après 18 années d'expérience).
- Logiciels rétroportés permet d'éventuellement accepter des versions logicielles des distributions futures
Choisir et installer des logiciels : quelques minutes de chargement avant les grands choix, dont notamment l'image linux choisie
- Environnement graphique de bureau signifie Gnome par défaut. En cas de connexion Internet, l'installateur permet également Xfce, KDE, Cinnamon, Mate et LXDE! Un suffit, mais cela fait un bon millier de paquets, plus Firefox, LibreOffice, Gimp… Sans Internet, il risque de n'y avoir que GNOME (ou KDE en cas de téléchargement de l'image CD avec KDE) : DÉsélectionner permet d'installer un autre environnement de bureau par après.
- Serveur d'impression pour l'installation d'une imprimante (pourra être résolu après)
- Utilitaires usuels est conseillé et ne représente qu'une cinquantaine de paquets.
- Serveur web et Serveur SSH : ne servent qu'à ceux qui savent pourquoi ils en ont besoin.
Selon la rapidité de la connexion (ou du lecteur de CD/DVD) pour le chargement des paquets, la puissance du processeur pour le dépaquetage et le nombre de sélections, cela prendra entre une demi-heure et trois heures.
↑ Installation du programme de boot GRUB
Installer GRUB sur le boot-secteur du disque dur. Mot de passe probablement inutile.
Nouvelle question : «Faut-il forcer l'installation sur le chemin des supports amovibles EFI?» Il est POSSIBLE que cela permette le boot UEFI (à mentionner dans le BIOS de votre machine - Debian 10 Buster offre officiellement un support UEFI).
↑ À vérifier
En passant au boot systemd plutôt que sysV init Debian Stretch ne permettait plus de débrayer le contrôle des partitions fsck, qui intervient environ tous les 30 lancements : on pouvait penser que le système était gelé. On voit à nouveau l'avancement du contrôle et il est à nouveau possible de le contourner avec [ctrl-c].
↑ Terminer l'installation
Sauvegarde de paramètres sur le disque
Horloge à l'heure UTC? Oui.
Il faut enlever le CD d'installation avant de relancer le système.
Améliorer l'installation
Quelques logiciels en mode console sont intéressants à installer avant l'éventuelle interface graphique autre que Gnome. Sinon, si aucun bureau n'a été installé, installer par exemple mate-desktop